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Ce qui est surprenant dans cette activité en agriculture, c’est que nous apiculteurs, baptisés socialement : exploitants agricoles : nous ne sommes que les assistants de ces laborieuses ! Même si à leur contact j’en apprends tous les jours, je ne me considère pas comme producteur car j’envisage mon rôle, plutôt comme accompagnateur d’abeilles ! Le travail de production c’est elles qui le font ! Elles-mêmes étant totalement dépendantes de Dame Nature.
Ce que j’apprends tous les jours avec elles : c’est avant tout l’humilité…
Pluriactif
En conversion professionnelle, après avoir tâtonné quelques années en me formant auprès des ruchers-écoles locaux, je m’engage progressivement en apiculture et je reçois comme un cadeau la collaboration de mes avettes ! Néanmoins je tiens à entretenir la mosaïque de ma biodiversité personnelle en conservant à mi temps ma pluriactivité : oléiculture et formation professionnelle dans mon premier métier (l’électrotechnique).
Local
Mes choix dans tous les domaines sont guidés par une réflexion sur ma pratique apicole comme sur ma commercialisation : locale et de proximité, pour alléger mon bilan carbone, maintenir une activité agricole en territoire périurbain et tisser une relation privilégiée avec un public de plus en plus sensible à ce qu’il consomme ainsi qu’à l’environnement.
Je choisis volontairement de ne pas transhumer sur l’Acacia que l’on ne trouve pas à moins de 300km de notre région et opte plutôt pour faire découvrir des miels rares issus de la flore régionale (Le Sumac par exemple, arbuste méconnu du grand public, fleurit en juin sur nos collines provençales et donne un miel des plus subtil!
Engagé
A mon échelle, je tente de participer concrètement à la sensibilisation du grand public : L’abeille a été décrétée “sentinelle de l’environnement ” car sans abeilles, pas de pollinisation ; sans pollinisation, plus de fruits, de légumes-fruits, de baies… On imagine bien les conséquences !
Ces idées font leurs chemins grâce à une médiatisation récente mais la prise de conscience doit se faire à la base et en profondeur notamment auprès des enfants. Ce sont eux les héritiers , mais surtout les futurs locataires-gestionnaires de notre petite planète. Aussi j’essaie de prendre le temps d’intervenir toujours localement, dans les écoles, les collèges environnants, ou auprès des associations qui me sollicitent.
Ethique
A travers des partenariats comme Invest’ruches , les AMAP, ou les Jardins Solidaires, à travers ce site comme sur mon stand ou à la miellerie, je souhaite vous faire partager mon métier, ma passion de la nature et des abeilles, mais aussi mes inquiétudes, et ainsi vous sensibiliser vous et vos enfants à la nécessité de soutenir (chacun à la mesure de ses moyens) les producteurs locaux, les paysans qui s’impliquent dans une agriculture locale non intensive.