Comme je l’ai dit plus haut ce sont les abeilles qui produisent !
Alors, bien sûr il y a les incontournables : romarin, garrigue, lavande, châtaignier, même si aucune année ne se ressemble.
Après, c’est la nature, les conditions climatiques et aussi les opportunités qui feront que je pourrai vous proposer des miels plus rares tout au moins dans notre région: sumac ou arbousier, tilleul, bruyère ou forêt … A chaque année son lot de surprises quelquefois positives, d’autres fois négatives!

En effet, j’accepte et vous invite à accepter le caractère imprévisible d’une année de production :
par exemple cette année il a plu tout le temps de la floraison de bruyère et il n’y aura hélas pas un seul gramme de miel de bruyère !


Parlons cristallisation :

Le miel est une solution saturée en sucres et comme toute solution saturée, il cristallise plus ou moins rapidement, en fonction de l’équilibre de ses sucres principaux – fructose et glucose. Plus la teneur en fructose est élevée, plus il restera liquide longtemps (exp. le miel d’acacia). Plus la teneur en glucose est élevée, plus il cristallisera vite (ex. miel de colza). Cet équilibre des sucres dépend de son origine florale, mais n’a pas de lien direct avec sa qualité. Si un miel est chauffé à plus de 40 degrés, sa cristallisation est retardée. Chauffer un miel à une température supérieure à 40 degrés lui fait perdre en qualité.
À l’extraction, le miel est liquide. Avec l’entreposage, il peut se figer, car il contient du glucose qui se candit. Plus il contient de glucose, plus il se fige vite Si le fructose est plus abondant (miel d’acacia entre autres), le miel reste liquide un ou deux ans.
On observe chez les miels qui cristallisent vite la formation d’une « fleur » à la surface. Il s’agit de micro-bulles qui remontent en surface lors de l’entreposage – en seaux ou en pots. C’est un phénomène naturel qui ne nuit pas à la qualité.