Amis consommateurs de ce précieux breuvage !
Je vous avais laissé en mai sur la fin de la 1ère mi-temps après une jolie récolte de miel de bruyère dans le massif des Maures.
La bonne aubaine de ce site, en plus des bruyères, ces collines sont couvertes de châtaigniers, une transhumance de moins !
Donc pas lassées les filles, et encore moins découragées, on change de fleurs et on recommence ! Hélas un climat incertain ne permit pas une très belle récolte ; juste assez pour approvisionner les amapiens !
Je vais me faire gronder sur les marchés car je ne pourrais pas cette année leur proposer ce miel si fort et si particulier.
Pendant ce temps dans les collines d’Auriol et de St Zac le reste du cheptel s’active pour finir de remplir les hausses de miel de garrigues.
Pendant qu’au Garlaban où resteront des ruches qui ne feront pas le voyage sur la lavande, des troupeaux d’abeilles batifolent sur le sumac !

Et, après une honnête récolte du miel de garrigues, un soir d’été, nous partons !
Dès que les dernières attardées sont rentrées (les journées sont bien longues au mois de juin),vers 23h on embarque le chargement pour les vacances d’été !
Vacances bien laborieuses malgré tout, mais une belle récolte !
Tout s’y prêtait : de bonnes pluies au printemps de très belles journées chaudes en juillet et un agriculteur qui ne désherbe pas et nous laisse le temps de butiner avant de faucher!

Après une saison bien remplie, voilà la 3e mi-temps qui s’annonce
avec la préparation à l’hivernage, le temps des foires et des marchés.
Votre nectar préféré est en cuve ou en pots et mes filles ‘’ratissent’’ les dernières fleurs d’automne pour compléter leurs réserves de nectar et de pollen afin de passer correctement l’hiver.

Bonne dégustation